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  L’agneau, de la subtilité et du tempérament
 
 
fotolia 16624667Viande du Sud de la Loire, l’agneau aime les vins… méridionaux. Ainsi, quelle que soit la recette, on se tournera volontiers vers les appellations du Sud et du Sud-Ouest pour trouver le vin qui lui convient le mieux.
 
Commençons par les grands basiques. Avec leur saveur subtile, les côtelettes d’agneau grillées et les brochettes ont besoin d’un vin tout simple pour continuer de briller. On songe à un pécharmant, un buzet, un côtes-du-marmandais ou bien encore d’un joli côtes-du-rhône. Dès lors que l’on ajoute des herbes à cette grillade, il est conseillé de verser vers un rouge méditerranéen marqué par la garrigue. Voire un rosé de la même provenance.
 
Rôtie, la viande d’agneau gagne en caractère. On peut donc se permettre des vins plus charpentés. Attention toutefois aux tanins qui, trop durs, pourraient affaiblir les saveurs de la viande. Il convient donc d’aller vers des vins de garde, dans la fleur de l’âge. Un margaux serait bienvenu. Ou mieux : un pauillac. Ce n’est sans doute pas un hasard si cette partie du Médoc produit d’excellents agneaux ! Un cahors, un madiran, un crozes-hermitage ou bien encore un Bandol (et plus généralement les meilleures cuvées de Corse et de Provence) conviennent également dès lors qu’ils avouent de la patine ! Pour un carré rôti au thym, on privilégiera une fois encore la côte méditerranéenne : châteauneuf-du-pape, minervois, coteaux-varois en provence, baux-de-provence, patrimonio… Et si l’agneau est estampillé “Sisteron”, là, pas d’hésitation : on ose le rosé de Provence dès lors qu’il nous vient d’un grand vinificateur !
 
Pour le gigot, tout dépend de la préparation. A la crème d’ail ? Un rosé de Provence, le meilleur compagnon qui soit pour ce condiment qui apporte un peu d’amertume. Rôti, dûment piqué de belles gousses d’ail, accompagné de ses éternels flageolets ? Rebelote : du rosé, encore ! Ou bien un rouge de caractère comme les terres du Médoc ou du Languedoc en nourrissent tant. Et pour une simple tranche de gigot grillée ? Un bon saint-émilion ou un hermitage.
 
Pour les plats mijotés ou mitonnés, les accords varient. Le navarin, avec ses légumes frais, demande le fruité et la fraicheur d’un côtes-du-rhône, d’un Provence, d’un Bordeaux tout simple ou bien encore d’un fleurie. Très parfumé, le sauté d’agneau au curry se déguste avec un bourgogne blanc (Morey-saint-denis ou meursault), un alsace moelleux (riesling ou gewurztraminer), un grand blanc de la vallée du Rhône (hermitage ou châteauneuf-du-pape ou encore un rosé de Provence, autant de vins qui ont l’avantage de vivifier le palais tout en apportant des arômes fruités et fleuris adaptés aux épices. Des aubergines, de l’ail, des tomates, du thym, de l’agneau… : la moussaka, férocement méditerranéenne, exige un rouge fruité ou un rosé des bords de la Grande Bleue. Le tajine, lui, aime la puissance avec des rouges aux arômes de fruits noirs et des rosés vineux passés par le bois.
 

typo coupcoeur7Un vrai Méditerranéen ! Ses notes de garrigue en témoignent. Celles-ci font merveille sur des brochettes parfumées aux herbes de Provence. La générosité et les tanins soyeux de ce vin l'indiquent également sur un carré rôti au thym, un navarin, une moussaka…

 

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